AMDEC
La méthode AMDEC a été
développée selon plusieurs approches :
– AMDEC « produit » : concerne le produit dans
sa phase de conception et vérifie sa conformité au cahier des charges.
– AMDEC « processus » : concerne les produits
par rapport à leur réalisation et permet de vérifier l’impact du processus sur
la conformité du produit c’est une étude des opérations de la gamme de
fabrication.
– AMDEC « ressource de production » : concerne
la fiabilité des moyens utilisés dans la fabrication des produits.
Nous allons travailler sur l’approche processus
qui va être suivi tout au long de notre étude de proposition de la migration
vers la norme ISO 9001 version 2015.
L’AMDEC est un travail de
groupe. Elle fait appel à l’expérience des participants qui doivent être
choisis pour représenter la totalité des activités contribuant à la qualité du
produit à fabriquer.
La première étape de l’AMDEC est l’inventaire
des modes de défaillances. Le groupe va dresser la liste la plus exhaustive
possible de toutes les défaillances imaginables qui peuvent se produire sur le
système.
La seconde étape de l’AMDEC est la recherche
des causes. Le groupe va reprendre chaque mode de défaillance et s’interroger
sur les origines de ces défaillances. Il ne s’agit pas de faire des recherches
approfondies mais d’inventorier rapidement les causes principales du dysfonctionnement.
La troisième étape est celle du calcul de
l’indice de criticité de chaque cause de défaillances potentielles.
Comme quatrième étape il faut Hiérarchiser ou classer les défaillances
potentielles par importance et recenser celles dont l’indice de criticité est
supérieur à la limite fixée par le groupe.
La cinquième étape de l’AMDEC est la recherche
et prise des actions correctives pour résoudre les défaillances retenues.
La sixième étape est la réévaluation des
défaillances en tenant compte des actions correctives, si l’indice de criticité
est toujours supérieur à la limite fixée, rechercher d’autres actions
correctives.
La dernière étape est la présentation des
résultats.
Toutes ces étapes se résument dans le
logigramme qui suit :
Méthodologie AMDEC
- Mesure de l’indice de criticité
La mesure de l’indice de criticité se calcule
en effectuant quatre étapes:
- l’évaluation de la probabilité ou la fréquence d’apparition du problème
« O ». La fréquence
d’apparition s’évalue d’après des tables préétablies au sein de la société et
conduit à une note. Le groupe discute des expériences passées en ce domaine et
porte un jugement noté.
- l’évaluation de la détectabilité est la
probabilité de détection du problème « D ». Cette probabilité
est liée aux contrôles effectués tout au long des étapes de la fabrication et à
la nature des défauts. Une note sera affectée par les participants.
- l’évaluation
de la gravité « G » est liée aux effets induits du mode de
défaillance chez les clients, ceux qui achètent et utilisent le produit. Une
note sera affectée par les participants.
- La
dernière étape est celle du calcul du risque ou de l’indice de
criticité « IC ». Elle est simple, il suffit de faire le produit
des trois notes obtenues aux étapes précédentes pour le même mode de
défaillance.
Criticité
IC = G x O x D
Avec :
G : la Gravité
O : l’occurrence
D : la détectabilité
G : la Gravité
O : l’occurrence
D : la détectabilité
Sachant
que 1 < IC < 27
-
La classification des modes de défaillance se fera en fonction des
résultats de criticité de la manière suivante :
v Risque inacceptable (12 à 27) : Etablir
un plan d’action à effet immédiat (action corrective + préventive)
v Améliorable (6 à 8) : Etablir un plan
d’action à suivre (Action préventive)
v Acceptable (1 à 4) : il faut être capable
de démontrer comment le risque est maitrisé
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire